
L’enjeu est de taille pour ces régions qui attirent un grand nombre de vacanciers.
Ils sont plus de 200 à s’être donnés rendez-vous pour parler tourisme. Pas de gros complexes hôteliers luxueux, ni d’aménagement sauvage du littoral en vue pour autant.
Ils sont plus de 200 à s’être donnés rendez-vous pour parler tourisme. Pas de gros complexes hôteliers luxueux, ni d’aménagement sauvage du littoral en vue pour autant.
Pendant cette semaine, l’idée est de défendre un développement touristique dans la durée, qui prendrait en compte la préservation des richesses écologiques dont regorgent l’Outre-mer français mais aussi les Seychelles, l’île Maurice et Madagascar, également conviés au congrès de l’association.
Les plages de sable fin, les eaux turquoises, mais aussi les montagnes à la végétation luxuriante et la forêt amazonienne attirent immanquablement les amateurs de vacances dépaysantes. Sans parler des touristes qui font le déplacement pour observer de près des espèces animales ou végétales rares voire uniques.
La Polynésie, la Nouvelle-Calédonie ou la Réunion étant des îles, de nombreuses plantes et animaux s’y sont développés de façon isolée. Aujourd’hui encore, ces îles ou archipels fournissent un grand nombre d’espèces rares, voire uniques.
Les plages de sable fin, les eaux turquoises, mais aussi les montagnes à la végétation luxuriante et la forêt amazonienne attirent immanquablement les amateurs de vacances dépaysantes. Sans parler des touristes qui font le déplacement pour observer de près des espèces animales ou végétales rares voire uniques.
La Polynésie, la Nouvelle-Calédonie ou la Réunion étant des îles, de nombreuses plantes et animaux s’y sont développés de façon isolée. Aujourd’hui encore, ces îles ou archipels fournissent un grand nombre d’espèces rares, voire uniques.
Ces atouts précieux font du tourisme une composante capitale du patrimoine économique ultramarin.
Aux Antilles, 10e destination préférée des Français, le taux de fréquentation des touristes a augmenté de 8,6% en 2006.
En Polynésie, l’argent généré par le secteur représente 70 % des ressources propres du territoire. Pour autant, cet apport économique ne doit pas masquer une autre réalité : si rien n’est fait pour le préserver, cet environnement risque d’être sérieusement modifié.
Des enjeux considérables L’activité humaine participe très activement à la dégradation de ce patrimoine et entraîne parfois l’extinction d’espèces de faune et de flore.
Des enjeux considérables L’activité humaine participe très activement à la dégradation de ce patrimoine et entraîne parfois l’extinction d’espèces de faune et de flore.
En Outre-mer comme ailleurs, la déforestation, l’habitat, ou encore l’agriculture intensive nuisent gravement à l’environnement. L’introduction de plantes ou d’animaux envahissants provoque toujours des effets désastreux sur les espèces déjà existantes, à l’exemple du rat ou du chat qui sont responsables de la disparitions d’espèces d’oiseaux.
Cette dégradation de l’environnement ultramarin est néfaste pour les ressources précieuses que sont la pêche, la perliculture, mais aussi le tourisme. Qui fera le déplacement lorsque les lagons deviendront troubles, que les plages seront bordées de bâtiments bétonnés ? Qui voudra plonger dans l’océan Pacifique une fois que les récifs coralliens auront blanchis et que les poissons ne viendront plus s’y reproduire ? Trop souvent, les habitants de ces régions mais aussi les touristes, inconscients des enjeux, ne prennent pas en compte la protection de toute cette biodiversité.
Or cette négligence peut parfois rimer avec destruction, consciente ou non, de végétaux ou d’animaux. Dans le cas d’espèces endémiques, cette disparition devient donc planétaire.
C’est dans ce cadre que les membres de l’Accd’om se réuniront à La Réunion pour cette semaine de concertation.
C’est dans ce cadre que les membres de l’Accd’om se réuniront à La Réunion pour cette semaine de concertation.
Plus de deux cent participants, représentants ou élus locaux, originaires de tous les départements et territoires d’Outre-mer sont attendus par les organisateurs. Parmi eux, une cinquantaine d’élus réunionnais, qui présenteront leurs projets et avancées dans le domaine du tourisme durable. L’idée est donc de sensibiliser toutes les parties concernées à l’importance de la préservation de la biodiversité locale pour établir des plans d’action. Visites, inaugurations et ateliers thématiques seront proposés aux participants pendant cette semaine passée sur l’île Bourbon.
Des thèmes tels que l’Europe et le développement touristique, les partenaires au développement durable, le financement des Collectivités d’Outre-mer et les recommandations de l’Agenda 21 seront abordés.
Après toutes ces discussions, il faudra bien faire place au concret.
Après toutes ces discussions, il faudra bien faire place au concret.
Les délégations seront ensuite invitées auprès des communes et des élus locaux pour voir les chantiers mis en œuvre, visiter des sites de tourisme durable ou encore la coopérative de vanille.
Le temps fort de ce congrès sera certainement l’inauguration officielle du Parc national des Hauts, 9e parc national français. Un événement qui a son importance : le cœur protégé de ce parc, créé au printemps 2007, comprend 42 % du territoire réunionnais.
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