Les Vidéos de la Chaine Voyages

vendredi 30 novembre 2007

Séisme aux Caraïbes: décès d'un Britannique en Martinique, 7 blessés


FORT DE FRANCE (AFP) — Un fort séisme de magnitude 6,8 à 7,3 selon les sources a secoué jeudi plusieurs îles des Antilles, dont la Martinique, la Guadeloupe et la Barbade, faisant un mort et au moins sept blessés et provoquant l'effondrement d'immeubles à Fort-de-France.
Le séisme, qui a été ressenti également en Guyane, a été évalué par le centre de vulcanologie de la Martinique à 7,3 sur l'échelle de Richter à 15H00 locales (19H00 GMT) avec une amplitude de 5 à 6 en Martinique, de 4 à 5 en Guadeloupe et de 2 à 4 en Guyane.
Son épicentre était situé à 15°3 de latitude nord et 61,03° de longitude ouest à 25 km de la côte nord dans le canal de la Dominique, a-t-on précisé de même source.
Selon l'Observatoire des sciences de la Terre à Strasbourg, le séisme a atteint une magnitude 6,8 sur l'échelle de Richter.
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a réuni jeudi soir une cellule de crise place Beauvau à Paris.
Le séisme a eu un impact relativement réduit au regard de sa force, a souligné la sécurité civile à Paris. Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Christian Estrosi, a fait état, sur LCI, pour la Martinique d'un mort, un ressortissant britannique victime d'un arrêt cardiaque, et six blessés, dont un grave. Une autre personne a été blessée à la Barbade.
De nombreux témoignages ont fait état de scènes de panique. Le Samu a effectué des centaines d'intervention pour assister des habitants choqués.
Dans la commune du Lorrain (Martinique), de premières informations faisaient état d'un homme ayant eu une jambe sectionnée et d'une femme souffrant d'une fracture ouverte, selon les pompiers.
Des immeubles se sont "effondrés" à Fort-de-France, selon les Renseignements généraux locaux.
A la Barbade, plusieurs immeubles ont été détruits à Bridgetown et le chef des services d'urgences a été blessé alors qu'il s'apprêtait à secourir des habitants, a indiqué la police locale.
En milieu de soirée, la préfecture de la Martinique avait évoqué quelques blessés: des personnes victimes d'entorses ou de blessures diverses après avoir sauté par des fenêtres.
En Martinique encore, un tiers de l'île a été privée d'électricité, selon EDF, soit environ 80.000 clients, sur la façade atlantique et dans le sud de l'île. Selon France Telecom/Orange, "99% du réseau de téléphonie fixe et mobile fonctionnait en Martinique" peu avant 23H00 GMT. Juste après le séisme, le réseau mobile a été saturé avec 800.000 appels (150.000 l'heure précédente).
Toutes les écoles de l'île seront fermées vendredi, selon radio Martinique, afin d'être inspectées et contrôlées. La plupart des communes martiniquaises ont par ailleurs mis en place des PC de crise afin de venir en aide à la population.
A la préfecture de la Guyane, on soulignait que "la particularité de ce tremblement de terre, (c'était) qu'il a été très long sur ces îles et particulièrement en Guadeloupe".
En Guadeloupe, les communications téléphoniques, filaires et cellulaires, qui avaient été coupées immédiatement après le séisme, sont progressivement rétablies dans cette île.
"Il y a eu un grondement sourd puis ça s'est mis à trembler", a expliqué un journaliste de l'AFP, alors qu'il se trouvait dans un immeuble de quatre étages du centre de Pointe-à-Pitre.
"Ce n'est pas si grave qu'on l'a dit. Tout n'est pas à terre comme on aurait pu le croire", a raconté Daniel, un habitant de Saint-Esprit (Martinique) sur les ondes de Radio Martinique.
Un numéro vert (0 800 807 807) a été mis à la disposition de la population martiniquaise.

Un tremblement de terre d'une magnitude de 7,3 ressenti aux Antilles


Il était 15h00 29 novembre, lorsqu'un violent tremblement de terre s'est fait ressentir dans l'arc Antillais.

Une secousse ressentie fortement par les populations de Guadeloupe et Martinique, et jusqu'à Ispagnola, et dont l'épicentre et situé au large de Saint-Pierre en Martinique. Dans l'île aux belles fleurs, les dégâts sont bien plus importants qu'en Guadeloupe, un parking s'est effondré à Fort-de-France.

En Guadeloupe, à l'Hermitage, un accident pourrait être la cause directe du séisme et sur l'ensemble de nos deux îles, de nombreux foyers ont été momentannément privés d'électricité. Il est 15h lorsque la terre se met à trembler. Les voitures dansent, les jambes sont tremblantes et d'un coup d'un seul, tous les immeubles sont évacués. "J'ai pensé que les murs de ma maison allaient s'effondrer, raconte une dame encore sous le choc." Le tremblement de terre d'une magnitude de 7,3 dure près d'une minute, ce qui accroît la panique générale.

Seules certaines personnes qui circulaient en voiture n'ont pas ressenti la secousse. Les appels vers la gendarmerie et les pompiers se multiplient, mais peu à peu, l'inquiétude retombe. La mer très agitée avant le séisme est tout d'un coup très calme.

N'oublions pas qu'une secousse aussi importante pourrait provoquer un tsunami et que ce genre de phénomène n'est visible qu'une fois aux abords des côtes. Prudence. En Guadeloupe, un accident de la circulation impliquant plusieurs véhicules serait la cause directe du séisme, quelques dégâts mineurs sont à déplorer.

Toutes les écoles du département sont fermées jusqu'au lundi 3 décembre. Des classes de primaire à l'université.En Martinique, plusieurs personnes racontent avoir vu les vitres de leur maison voler en éclat. Des immeubles sont endomagés et les dégâts sont bien plus importants. Les préfectures respectives devraient donner plus d'informations sur l'événement dans les prochaines heures. Des répliques sont à prévoir.

mardi 27 novembre 2007

Décision le 29 novembre pour les Hôtels Kalenda en Guadeloupe et Martinique


Les juges du tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre se prononceront le 29 novembre prochain sur l’avenir des hôtels Kalenda de Guadeloupe et Martinique. Sept repreneurs se sont fait connaître.

Leur audition s’est déroulée jeudi 22.Après avoir auditionné durant plusieurs heures sept des neuf repreneurs potentiels des hôtels Kalenda de Guadeloupe et Martinique (deux offres ayant été retirés), les juges du tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre se sont donnés jusqu’au 29 novembre prochain pour statuer.

Deux offres auraient les préférences des juges. Celle du groupe Monplaisir pour le Kalenda de Martinique, prévoyant de sauvegarder la totalité des emplois sur le site de la Pointe du bout (Martinique), et celle du groupe américain BMG pour le site de Saint-François (Guadeloupe).

Le procureur de la République s'est prononcé contre la liquidation judiciaire des établissements hôteliers.

Les hôtels Kalenda ont été placés en redressement judiciaire le 24 mai dernier. En avril 2005, le groupe Kalenda avait racheté les anciens hôtels Méridien de Guadeloupe et Martinique, considérés comme les fleurons de l’hôtellerie aux Antilles.

Kalenda gérait déjà ces deux structures depuis décembre 2002. L’objectif était de passer les établissements de 3 à 4 étoiles.

Actuellement fermés, les deux hôtels devaient initialement rouvrir en ce mois de novembre sous l’enseigne Radisson.

Mais les travaux de rénovation n’ont pas été effectués. Les 97 employés ont été placés en chômage partiel. En Guadeloupe, le conseil régional a apporté une aide de 370 400 euros s’élevant à 50 % du paiement des salaires impayés depuis 4 mois.

vendredi 23 novembre 2007

Accord de partenariat entre l’ADEME et l’Industrie de l’Hôtellerie


Afin de limiter les impacts environnementaux et les consommations d'énergie dans le secteur du tourisme, Michèle Pappalardo, présidente de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) et André Daguin, président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) ont signé un accord de partenariat pour une durée de trois ans le 22 novembre dernier.

L’objectif : concrétiser une démarche commune en faveur de l’environnement pour les cafés, hôtels, restaurants et discothèques .
L'Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie (UMIH) s'est notamment donnée pour objectif général d’inciter la profession à intégrer la gestion de l'environnement comme facteur de progrès, sachant que la qualité des services touristiques intégrera de plus en plus des critères environnementaux, explique l’ADEME dans un communiqué.
Une démarche de sensibilisation et d’information auprès des professionnels de la filière sur les enjeux environnementaux et les solutions existantes permettant de réduire l’impact écologique du secteur sera entreprise.
Les deux organismes vont ensuite s’attacher à former les professionnels aux bonnes pratiques environnementales en créant des modules de gestion environnementale adaptés à ce secteur. L’UMIH a également pour projet de développer une charte de l’environnement dédiée aux hôtels, cafés, restaurants et discothèques pour accompagner les professionnels vers des pratiques de gestion environnementale plus performantes.

L’ADEME contribuera à l’élaboration de cette charte sur les aspects techniques et méthodologiques, précise l’ADEME.


C.SEGHIER

La Guadeloupe et la Martinique communiquent ensemble





Jusqu'au 2 décembre, une campagne de communication est en cours pour mettre en avant les Caraïbes françaises.

Cette campagne est menée en partenariat avec le Comité du tourisme des îles de Guadeloupe, le Comité martiniquais du tourisme et Maison de la France.

Conçue par l’agence Avis de Tempête, cette campagne s’axe autour d’un message principal : "Besoin de soleil ? Le soleil vous attend aux Caraïbes françaises".

Ce message se décline en deux spots de 15 secondes, diffusés sur TF1, Réseau France Télévision, Canal + et M6. Un dispositif on-line a également été mis en place, intégrant un mini site de campagne http://www.lesoleilvousattend.com/ hébergé sur franceguide.com, un mailing envoyé aux bases de données Elisa et Easyvoyages et une campagne on-line sur les principaux sites d’information (météofrance.fr, TF1.fr, Voilà.fr, lequipe.fr, auféminin.com, sites de voyage lastminute.com, Expedia).

jeudi 22 novembre 2007

Coup de Gueule



Bonjour,

Je suis tout de même assez surpris du manque de réactivité des hôteliers et restaurateurs des Départements et Territoires d’OutreMer.
Depuis plusieurs semaines, mon équipe et moi-même proposons des services, gratuits, sur nos sites internet qui malheureusement ne rencontrent, auprès de vous, que très peu d’intérêt.

Nous avons mis à votre disposition plusieurs dossiers vous concernant :
Ø Bible des procédures pour les collaborateurs
Ø Bible Technique
Ø Guide du Tabac dans les CHR
Ø Plan Vigie Cyclone ( Pour la réunion et Mayotte)
Ø Plan DOCUP 2007/2013 ( Pour la Réunion)
Ø Guide Mon Hôtel et L’environnement
Ø Les Documents Tourisme et Avenir pour les DOMTOM
Ø Et bien d’autres documents qui ont été déposés sur les différents sites.

Si nous faisions payer ces documents l’on nous dirait certainement « pas question, c’est trop cher », et aujourd’hui qu’ils sont disponibles gratuitement ils ne semblent intéresser que très peu d’entre vous.

Lorsque j’étais encore professionnel de l’hôtellerie, dès qu’une opportunité s’offrait à moi d’enrichir mes connaissances et d’améliorer mon produit, je n’hésitais pas.

Pour mes Clients, mes Collaborateurs je cherchais sans cesse les informations pertinentes dont je pouvais les faire profiter.
Et à l’époque ServhotelGroup n’existait pas. Il me fallait lire des tas d’articles, m’abonner à plusieurs journaux professionnels ou passer des heures sur Internet.
( Et la productivité la dedans ???)

Aujourd’hui il semble que l’endormissement soit de mise et que l’autosatisfaction prenne le pas sur la créativité.
Toujours le « nez dans le guidon », on ne regarde même plus les concurrents qui s’éveillent.
Puisque l’on a toujours l’impression d’être le meilleur. On se réunit sans cesse, on construit des machins qui deviennent des machines ( voir les associations d’hôteliers Réunionnais…. Etc…)

Heureusement il y a des îlots de résistance, et certains d’entre vous prennent tout de même le temps de nous lire et nous demander des informations susceptibles d’améliorer leur quotidien , celui de leurs Clients et de leurs Collaborateurs.

C’est donc pour eux que nous allons continuer notre aventure tellement passionnante.

Bonne journée sur Servhotel

Pierre Dhanis
Directeur de la Publication

mercredi 21 novembre 2007

Les hôtels de l'île Maurice n’ont plus de chambres disponibles




Les campagnes de promotion ont payé. On estime le taux d’occupation dans les hôtels à 3 % de plus que l’année dernière pour le mois de décembre.


Le nombre d’arrivées devrait bientôt atteindre la barre des 900 000. Petits, moyens, grands… Tous les hôteliers, ou presque, affichent la satisfaction. Selon les premières indications, le taux d’occupation pour le mois de décembre 2007 est estimé à «un peu plus de 80 %» comparativement aux 77 % de décembre 2006.


Cela grâce, en partie, à «une meilleure occupation durant la première quinzaine de décembre». Du côté de l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice (AHRIM), on soutient que «certains hôtels ont même arrêté leurs ventes pour cette période depuis quelque temps déjà car ils sont remplis ou projettent d’être remplis».


Richard Ramasawmy, directeur de communication chez Naïade, précise que «certains hôtels affichent même complet jusqu’à février ou mars. Ceux qui ont réservé pour la période de décembre et janvier l’ont fait il y a plus de six mois». Les retardataires sont prévenus pour l’année prochaine.

Ce taux d’occupation confirme, selon Patrice Legris, directeur de l’AHRIM, «la tendance existante depuis le début de l’année 2007».

Une croissance que les hôteliers attribuent aux grandes campagnes de promotion qui ont suscité un engouement pour la destination Maurice mais aussi à l’ouverture de l’espace aérien et à la qualité des services fournis.

Les touristes viennent découvrir, certes, mais ils sont aussi nombreux à être des fidèles de la destination. «Internet y est pour beaucoup» Samad Khodabocus, coordonnateur de l’Association des hôtels de charme, souligne, lui, qu’«en période de pointe (peak season), comme c’est le cas en décembre, les hôtels affichent complet en général».


Les petits et moyens hôtels qui tablent davantage sur les touristes réunionnais ont certes profité des campagnes de promotion de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA) mais également d’Internet. «Internet nous a permis d’atteindre davantage de clients potentiels. La plupart des hôtels de notre association, une trentaine, affichent un fort taux de remplissage jusqu’à la mi-janvier et Internet y est pour beaucoup», dit Samad Khodabocus.


L’an dernier, certains hôtels s’étaient même retrouvés en situation d’«overbooking» et ils avaient dû, comme le souligne Patrice Legris, «faire preuve d’imagination pour gérer la situation».

L’on se souvient de l’initiative du groupe Naïade qui avait affrété le Mauritius Trochetia pour le réveillon afin d’accommoder ceux qui n’avaient pu trouver de place dans les hôtels. Cette période étant critique, si ce n’est cruciale, est-ce bien judicieux de la choisir pour entreprendre la rénovation ou la démolition d’un hôtel, privant ainsi l’industrie de chambres ?


Du côté du groupe Naïade, qui a entrepris «la transformation complète» de l’hôtel Les Pavillons, on se veut rassurant. Certes, les 149 chambres de l’hôtel Les Pavillons sont hors-circuit mais les 214 du Tamassa seront disponibles à partir du 15 décembre. «Le projet concernant Les Pavillons avait été identifié depuis longtemps.


On l’aurait fermé à une autre date, on aurait raté la fin de l’année alors que là, on prévoit l’ouverture en décembre 2008. Ce qui cadrera avec la période de fin d’année 2008», précise Richard Ramasawmy. «Touriste cherche chambre désespérément…» On n’en est pas encore là. Mais cela pourrait bien arriver.

La barre des 900 000 touristes devrait bientôt être atteinte et un nombre limité de quelque 10 800 chambres disponibles.

Pour accommoder les deux millions de touristes tant espérés d’ici 2015, il faudrait, selon l’AHRIM, entre 13 000 et 14 000 chambres supplémentaires. Patrice Legris, directeur de l’AHRIM précise qu’«un plan stratégique est indispensable pour envisager l’avenir. Il est actuellement en train d’être finalisé par le gouvernement».

Valérie OLLA

mardi 20 novembre 2007

L'idée de réduire le taux réduit de la TVA dans la restauration et les produits verts est validée par Bruxelles


L'information qui circule depuis des mois en faveur d'une possible baisse du taux de la TVA sur les produits écologiques et la restauration vient d'être confirmée par Bruxelles.

Les Ministres des Finances de l'Union européenne ont annoncé qu'ils discuteront en 2008 du projet de directive relative à l'application des taux réduits de TVA, notamment dans les services à haute intensité de main d'oeuvre dont la restauration .

En effet, "la France qui n'a pas ménagé ses efforts pour parvenir à ce résultat", souligne Christine Lagarde, a convaincu les instances communautaires de réviser la réglementation dans ces secteurs.

La ministre de l'Economie, des finances et de l'emploi, a indiqué dans un communiqué qu'à "l'issue des débats que la France souhaite que des secteurs qui jouent un rôle essentiel pour l'économie nationale et pour l'emploi puissent se voir appliquer le régime de TVA le plus à même de favoriser leur développement économique dans le respect du bon fonctionnement du marché intérieur".
Le prochain débat sur le sujet, comme celui sur la simplification des régimes de TVA en Europe aura lieu dès le mois prochain lors du Conseil Ecofin, afin que l'aboutissement de ce dossier intervienne sous présidence française de l'Union européenne au second semestre 2008.

dimanche 18 novembre 2007

Dean : parution de l’arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle


Le Journal officiel publie vendredi 16 l’arrêté interministériel de reconnaissance de catastrophe naturelle, après le passage de l’ouragan Dean le 17 août aux Antilles.

Comme l’avait indiqué le secrétaire d'Etat à l'outre-mer Christian Estrosi, le texte concerne l’ensemble des communes de Martinique et 20 villes de Guadeloupe.Signé le 8 novembre par Christian Estrosi, l’arrêté interministériel est daté du 14 novembre dernier. Il a été signé par Michèle Alliot-Marie, la ministre de l’intérieur, de l’outre-Mer et des collectivités territoriales, par Christine Lagarde, la ministre de l’économie, des finances et de l’emploi, par Eric Woerth, le ministre du budget et par Christian Estrosi, le secrétaire d’Etat chargé de l’outre-mer.

C’est la première fois que l’ensemble de la Martinique est reconnu en état de catastrophe naturelle à l’issue du passage d’un ouragan.

En Guadeloupe, 22 communes avaient fait la demande de reconnaissance. 20 dossiers ont été acceptés.

Selon le secrétaire d’Etat à l’outre-mer, pour “les deux autres communes, la décision sera prise ultérieurement, les demandes nécessitant un délai plus long d'instruction". L’ouragan Dean a fait, selon les experts mandatés par le gouvernement, 558 millions d’euros de dégâts, dont la plupart en Martinique.

Deux personnes ont trouvé la mort dans l’île. La déclaration de catastrophe naturelle va permettre aux personnes sinistrées de faire jouer les assurances. Les sinistrés ont désormais 10 jours pour se déclarer auprès de leurs compagnies.

Dans un communiqué publié vendredi 16, le secrétariat d’Etat à l’outre-mer rappelle que dans les jours qui ont suivi le passage de Dean, 625 000 euros ont été versés aux sinistrés (2400 dossiers) dans le cadre des aides d’extrême urgence. Une aide de 61 millions d'euros, au titre du fonds de secours du secrétariat d’Etat à l’outre-mer, a été accordée pour les dommages aux biens non assurés (9 400 dossiers), dont 51,5 millions d'euros pour les sinistrés de Martinique et 9,5 millions d'euros pour les sinistrés de Guadeloupe.

Ces sommes incluent 1,3 million d’euros, qui ont déjà été versés sous forme d’avance aux agriculteurs.En Martinique, selon le cabinet de Christian Estrosi, 39,7 millions d'euros permettront d'aider les exploitants agricoles, 9,9 millions d'euros seront affectés à la réparation des dégâts aux infrastructures des collectivités territoriales, 1,1 million d’euros seront versés aux particuliers ainsi que 800 000€ aux pêcheurs et aux entreprises familiales. 1,1 million d’euros ont déjà été versés.En Guadeloupe, 246 000 euros ont déjà été versés.


Le gouvernement a prévu au total 3,8 millions d'euros pour aider les exploitants agricoles, 5,2 millions d'euros pour la réparation des dégâts des collectivités et 500 000 euros aux pêcheurs et aux entreprises familiales.Dans le même temps, le ministère de l’agriculture et de la pêche a accordé une aide exceptionnelle de 4,5 millions d'euros pour 1000 exploitants agricoles.

Par ailleurs, le fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (FISAC) a débloqué une aide de 5 millions d’euros pour 340 dossiers de sinistrés des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration.

De son côté, la Commission européenne a autorisé le paiement d’une avance de 50 % sur les paiements directs du programme POSEI pour 2007 en faveur du secteur de l’élevage, ainsi que d’une avance de 50% sur l’aide en faveur du secteur de la banane.Enfin, 2 millions d’euros ont été prévus par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre d’un fonds spécial destiné aux entreprises sinistrées et de prêts bonifiés aux collectivités locales.

Paris a demandé la mobilisation du fonds de solidarité de l'Union européenne.

La décision est attendue au premier trimestre 2008.

lundi 12 novembre 2007

Un nouveau comité de pilotage baptisé "Ile de la Réunion tourisme"


La Réunion a décidé de ne pas baisser les bras après la crise du Chikungunyia: l'île met les bouchées doubles pour reconquérir les touristes avec un plan d'action basé sur une amélioration de l'offre et une communication axée autour de la diversité de l'offre.

Avec une chute de 31% de ses recettes touristiques et un chomage de 20% des salariés de ce secteur, le tourisme a vécu en 2006 une année noire en raison de la crise sanitaire du chikungunya, la maladie tropicale qui a touché plus de 200.000 personnes et provoqué 125 décès dans l'île française de l'océan Indien.

La Réunion veut aujourd'hui oublier le passé tout en profitant de ce coup du sort pour revoir toute sa stratégie dans ce secteur qui est malgré tout resté la principale source de recettes de l'île (245 millions d'euros en 2006).
L'objectif est d'atteindre 600.000 touristes en 2010, contre 430.000 avant le "chik". Un nouveau comité de pilotage baptisé "Ile de la Réunion tourisme" est chargé de mettre en oeuvre une opération séduction intitulée "La Réunion, une île, un monde".

L'idée est de promouvoir la Réunion en tant que "concentré de la diversité" avec à la fois "des lagons, des plages, des montagnes, des paysages grandioses, des activités sportives de nature, mais aussi une population métissée et accueillante", selon les nouvelles orientations arrêtées en septembre dernier.
Et pour donner le coup d'envoi de la campagne, la "Route des laves" a été réouverte. Cette portion de la RN2 avait été traversée par les coulées de "l'éruption du siècle" en avril dernier, entraînant sa fermeture à la circulation.

samedi 10 novembre 2007

Le tourisme durable, enjeu pour l’Outre-mer


L’enjeu est de taille pour ces régions qui attirent un grand nombre de vacanciers.
Ils sont plus de 200 à s’être donnés rendez-vous pour parler tourisme. Pas de gros complexes hôteliers luxueux, ni d’aménagement sauvage du littoral en vue pour autant.
Pendant cette semaine, l’idée est de défendre un développement touristique dans la durée, qui prendrait en compte la préservation des richesses écologiques dont regorgent l’Outre-mer français mais aussi les Seychelles, l’île Maurice et Madagascar, également conviés au congrès de l’association.
Les plages de sable fin, les eaux turquoises, mais aussi les montagnes à la végétation luxuriante et la forêt amazonienne attirent immanquablement les amateurs de vacances dépaysantes. Sans parler des touristes qui font le déplacement pour observer de près des espèces animales ou végétales rares voire uniques.

La Polynésie, la Nouvelle-Calédonie ou la Réunion étant des îles, de nombreuses plantes et animaux s’y sont développés de façon isolée. Aujourd’hui encore, ces îles ou archipels fournissent un grand nombre d’espèces rares, voire uniques.

Ces atouts précieux font du tourisme une composante capitale du patrimoine économique ultramarin.
Aux Antilles, 10e destination préférée des Français, le taux de fréquentation des touristes a augmenté de 8,6% en 2006.
En Polynésie, l’argent généré par le secteur représente 70 % des ressources propres du territoire. Pour autant, cet apport économique ne doit pas masquer une autre réalité : si rien n’est fait pour le préserver, cet environnement risque d’être sérieusement modifié.
Des enjeux considérables L’activité humaine participe très activement à la dégradation de ce patrimoine et entraîne parfois l’extinction d’espèces de faune et de flore.

En Outre-mer comme ailleurs, la déforestation, l’habitat, ou encore l’agriculture intensive nuisent gravement à l’environnement. L’introduction de plantes ou d’animaux envahissants provoque toujours des effets désastreux sur les espèces déjà existantes, à l’exemple du rat ou du chat qui sont responsables de la disparitions d’espèces d’oiseaux.
Cette dégradation de l’environnement ultramarin est néfaste pour les ressources précieuses que sont la pêche, la perliculture, mais aussi le tourisme. Qui fera le déplacement lorsque les lagons deviendront troubles, que les plages seront bordées de bâtiments bétonnés ? Qui voudra plonger dans l’océan Pacifique une fois que les récifs coralliens auront blanchis et que les poissons ne viendront plus s’y reproduire ? Trop souvent, les habitants de ces régions mais aussi les touristes, inconscients des enjeux, ne prennent pas en compte la protection de toute cette biodiversité.

Or cette négligence peut parfois rimer avec destruction, consciente ou non, de végétaux ou d’animaux. Dans le cas d’espèces endémiques, cette disparition devient donc planétaire.

C’est dans ce cadre que les membres de l’Accd’om se réuniront à La Réunion pour cette semaine de concertation.
Plus de deux cent participants, représentants ou élus locaux, originaires de tous les départements et territoires d’Outre-mer sont attendus par les organisateurs. Parmi eux, une cinquantaine d’élus réunionnais, qui présenteront leurs projets et avancées dans le domaine du tourisme durable. L’idée est donc de sensibiliser toutes les parties concernées à l’importance de la préservation de la biodiversité locale pour établir des plans d’action. Visites, inaugurations et ateliers thématiques seront proposés aux participants pendant cette semaine passée sur l’île Bourbon.
Des thèmes tels que l’Europe et le développement touristique, les partenaires au développement durable, le financement des Collectivités d’Outre-mer et les recommandations de l’Agenda 21 seront abordés.
Après toutes ces discussions, il faudra bien faire place au concret.
Les délégations seront ensuite invitées auprès des communes et des élus locaux pour voir les chantiers mis en œuvre, visiter des sites de tourisme durable ou encore la coopérative de vanille.

Le temps fort de ce congrès sera certainement l’inauguration officielle du Parc national des Hauts, 9e parc national français. Un événement qui a son importance : le cœur protégé de ce parc, créé au printemps 2007, comprend 42 % du territoire réunionnais.

Les Antilles font leur Pub




Jusqu'au 11 novembre, Maison de la France met en place une importante campagne de publicité pour la Guadeloupe et la Martinique.
Cette campagne commune tourne autour du besoin de soleil des Français alors que l’hiver arrive.

La campagne devra faire oublier ces images négatives et mise donc sur le soleil. Elle est déclinée en deux spots télévisés de 15 secondes. En tout, 1000 spots seront diffusés autour de la Caraïbe française en trois phases.

D’abord du 16 au 18 novembre, puis du 23 au 25 novembre et enfin du 30 au 2 décembre. Une campagne doit suivre sur les principaux sites d'information Internet (TF1, L’équipe, Voilà) et sur ceux des agences de voyage comme expedia.fr.
Une couverture nationale est également prévue dans les cinémas avec des spots de 22” pendant 4 semaines.

La presse gratuite n’est pas oubliée. La version presse écrite comprendra des pleines pages et demi-pages dans 20 Minutes, Matin Plus et Direct Soir.
Parallèlement, Martinique et Guadeloupe mènent des actions soutenues par l'Etat pour cette campagne.

Le comité martiniquais du tourisme va privilégier l’affichage dans les plus grandes villes françaises pour une durée de 5 semaines.De même, une opération de "street marketing" autour d’une flotte de Smarts habillées aux couleurs des îles de Guadeloupe est prévue avec distribution de "flyers", d’échantillons de fruits confits de la Fabrique de douceurs et de confitures locales Guy Lesueur.
Après une semaine sur Paris, les 9 Smarts seront réparties sur 19 villes entre le 7 novembre et le 1er décembre.
Sept voyagistes soutiennent l’opération avec des jeux et un produit découverte de 799 €/personne.
Une offre reprise sur l'ensemble du dispositif de la campagne automne.

Alors que l'épidémie de dengue se stabilise en Guadeloupe, elle explose en Martinique


Le nombre de cas clinique de dengue est passé depuis le début de l’épidémie en août à 11 500 personnes en Martinique.

On dénombre 2 décès liés au virus DEN 2. Alors que tous les moyens sont mobilisés, l’épidémie de dengue n’a jamais été aussi importante en Martinique. Elle a largement dépassé le niveau de 2005.
Les chiffres sont effarants. La semaine dernière, le nombre de cas clinique était estimé à 1945 personnes, qui ont consulté un médecin généraliste pour un syndrome clinique évocateur de la dengue.

Depuis le mois d’août et le début de l’épidémie, 177 personnes ont été hospitalisées, soit 72 enfants et 105 adultes. Le taux de sévérité de l’épidémie est également plus élevé qu’en 2005. Cette évolution témoigne sans doute pour partie d’un effet filière dengue qui a été mise en œuvre depuis deux semaines dans les hôpitaux de Martinique.
Cela a permis une prise en charge ambulatoire qui, en d’autres circonstances, aurait été effectuée en hospitalisation.

mercredi 7 novembre 2007

Jeanine Laguesse, pionnière du tourisme en Polynésie, s'est éteinte à l'âge de 87 ans


(Tahitipresse) - Figure du tourisme en Polynésie française dont elle a été l'une des pionnières, Jeanine Laguesse, s'est éteinte samedi à l'âge de 87 ans.

L'inhumation du corps lundi matin a été précédée d'une messe, à l'église Maria No Te Hau, où le Père Christophe a rappellé le parcours brillant de cette femme de caractère, généreuse et appréciée de tous."Élégante et dynamique, elle le fut tout au long de quarante années d'amitié", a témoigné Alexandre Ata, ancien directeur de l'Office de développement du tourisme qui, lundi, était encore visiblement ému par la disparition de Jeanine Laguesse, tout comme sa famille, son neveu Philippe Machenaud, et ses amis venus l'accompagner et lui rendre un dernier hommage.


Quarante ans au service du tourisme"Jeanine Laguesse était pour nombre d'entre nous, synonyme de tourisme, d'amour pour son pays", a ajouté Alexandre Ata. En 1948, elle a inauguré son agence "Tahiti Voyages".

Plus tard, dans les années 1970, son professionnalisme lui a valu d'être nommée présidente du conseil d'administration de l'Office de développement du tourisme. Ceux qui ont oeuvré à ses côtés pendant près des quarante années qui ont suivi, sont unanimes pour lui reconnaître des qualités précieuses dont une conscience professionnelle hors pair. "Son engagement dans le tourisme était permanent et imaginatif et tout entier tendu vers la qualité", a encore indiqué Alexandre Ata.

Dynamique et passionnée par l'histoire en règle générale, et celle du Pacifique en particulier, Jeanine Laguesse a rejoint la Société des Études océaniennes en 1946 et y sera active en tant que secrétaire jusqu'en 1993, puis vice-présidente jusqu'en 2000.

Femme intelligente et éprise de découverte, Jeanine Laguesse laisse le souvenir d'une grande dame distinguée et discrète.

mardi 6 novembre 2007

Le dispositif d'exonération sociale et fiscale des heures supplémentaires


Référence : Dossier d'actualité rédigé par Net-iris - Thème Social - Publié le mercredi 31 octobre 2007

La loi TEPA du 21 août 2007, met en place à compter du 1er octobre 2007, un dispositif incitatif pour l'accomplissement d'heures complémentaires ou supplémentaires.

En effet, les heures supplémentaires demandées par l'employeur, bénéficient d'une exonération fiscale et sociale, lorsqu'elles sont réalisées au-delà de la durée légale de travail.

Le dispositif : A moins que l'accomplissement d'heures supplémentaires (heures supplémentaires, heures complémentaires des salariés à temps partiel, heures choisies, etc.) ne soit prévu par le contrat de travail et encadré, l'employeur qui souhaite augmenter la durée du travail d'un salarié, doit nécessairement lui demander son accord. De même, le salarié ne peut de sa propre initiative et sans informer l'employeur de son intention d'effectuer des heures supplémentaires.

Les heures supplémentaires effectuées à compter du 1er octobre 2007, ouvrent droit : - à une majoration de salaire et, sous condition, à un repos compensateur - à une déduction forfaitaire sur les cotisations patronales au titre des heures supplémentaires effectuées (les heures complémentaires étant exclues de ce dispositif).
Chaque heure supplémentaire donne lieu à une déduction forfaitaire de cotisations patronales sur les salaires versés au titre des heures supplémentaires (les heures complémentaires étant exclues de ce dispositif).

La déduction s'applique sur les cotisations maladie, maternité, invalidité-décès, vieillesse de base, retraite complémentaire, CSG-CRDS et chômage. - à une réduction de cotisations salariales - à une exonération d'impôt sur le revenu pour le salarié.

La réduction de cotisations patronales : Le montant de la déduction forfaitaire des cotisations patronales est fixé à : - 0,50 euros par heure supplémentaire dont la rémunération entre dans le champ d'application de l'exonération fiscale. - 1,50 euros dans les entreprises employant au plus 20 salariés
Le traitement comptable des HS : Les HS accomplies doivent bénéficier d'une majoration de salaire prévue par voie de convention ou d'accord de branche étendu, ou par convention ou accord d'entreprise ou d'établissement. A défaut, dans toutes les entreprises, le taux de majoration est : - de 25%, pour les 8 premières heures (de la 36ème à la 43ème heure travaillée) - de 50%, à partir de la 44ème heure.

HS et réduction Fillon :

Pour le calcul du coefficient il faut prendre en compte la rémunération brute mensuelle soumise à cotisations hors, d'une part, la rémunération des heures supplémentaires (HS) ou heures complémentaires (HC) dans la limite de la majoration de 25% ou 50% applicable, et d'autre part, les frais professionnels ou déduction forfaitaire pour frais professionnels (après réintégration des éventuels remboursements de frais dans ce dernier cas).

La rémunération brute mensuelle inclut les avantages en nature, la majoration de la rémunération des HS ou HC (pour la part qui excède les taux de 25% ou 50%, selon les cas).

Employeur de 1 à 19 salariés
A compter du 1er octobre 2007
coefficient = (0,281 / 0,6) x [1,6 x (montant mensuel du SMIC** / rémunération brute mensuelle hors HS et HC*) - 1]

Employeur de plus 20 salariés et plus
A compter du 1er octobre 2007
coefficient = (0,26 / 0,6) x [1,6 x (montant mensuel du SMIC** / rémunération brute mensuelle hors HS et HC*) - 1]

* dans la limite, en ce qui concerne la majoration correspondante, de 25% ou 50% selon le nombre d'heures supplémentaires effectuées. ** le montant du SMIC varie selon la durée de travail du salarié. Pour un salarié dont la rémunération mensuelle est fixée sur la base de la durée légale de 35h hebdomadaires ou 1.607h par an, le SMIC à retenir est de 1.280, 09 euros.

Sont concernées, les entreprises dont la durée collective de travail est la durée légale, et les salariés travaillant à temps plein et dont la rémunération est calculée sur cette base. Pour les autres cas, les salariés dont la rémunération mensuelle est calculée sur une base inférieure ou supérieure à la durée légale, le montant du SMIC mensuel (base 151,67h) est pondéré par un coefficient = à la durée du travail hors HS et HC dans contrat de travail / la durée légale du travail.

Une fois le coefficient déterminé, on obtient le montant de la réduction Fillon, en multipliant ce coefficient par la rémunération mensuelle brute du mois, avec cette fois-ci la prise en compte de la rémunération des HS et HC.

Limites de la réduction Fillon : Toutefois, le montant de la réduction Fillon est limité au pourcentage variant suivant la taille de l'entreprise.

Pourcentage maximal de la réduction à compter du 1er octobre 2007
Employeur de 1 à 19 salariés au plus
la réduction ne peut dépasser 28,10% du salaire brut

Employeur de 20 salariés et plus
la réduction ne peut dépasser 26% du salaire brut
Les règles de cumul :

En principe, pour un même salarié, l'employeur ne peut pas bénéficier d'une autre exonération totale ou partielle de cotisations patronales, d'assiette ou de montant forfaitaire de cotisations.

Toutefois, le cumul est possible : - avec la réduction forfaitaire sur l'avantage en nature repas pour le secteur des HCR, - avec la nouvelle déduction des cotisations patronales créée par la loi TEPA, sachant qu'en fait il ne s'agit pas d'un cumul puisque les cotisations concernées ne sont pas les mêmes (allègement salarié et allègement employeur).

Outils pratiques : - information détaillée sur le site du ministère du travail - fiches questions-réponses sur le site des Urssaf - des numéros de téléphone dédiés à la réforme - exemple de bulletin de paie le 08.21.08.00.01 pour les allègements de charges sur les heures supplémentaires ou complémentaires le 08.21.347.347 pour les questions relatives au droit du travail le 08.20.32.42.52 pour les question touchant au champ fiscal

Lancement de la réforme du classement des hébergements touristiques


Référence : Actualité rédigée par Net-iris - Thème Commercial & Sociétés - Publié le mardi 30 octobre 2007

Luc Chatel, le secrétaire d'Etat chargé de la Consommation et du Tourisme vient de mettre en place six groupes de travail sur la réforme du classement des hébergements touristiques afin d'obtenir un classement pertinent et approprié des structures d'accueil, peut-on lire dans un communiqué.

Il s'agira pour les hébergements indépendants, d'offrir au client une garantie de qualité de service, et pour les grands groupes, d'apporter une lisibilité internationale indispensable pour le référencement auprès des voyagistes et pour capter la clientèle étrangère.

A ce propos, la question de la création d'une 5ème étoile et d'une catégorie "économique" devrait être sérieusement étudiée.

L'objectif de cette réforme est essentiellement de moderniser les critères et la procédure de classement des hébergements de tourisme.

Le nouveau classement des structures d'hébergement touristique prendra en compte le classement existant, l'accessibilité des lieux, la place du développement durable, ou encore la qualité de service.

Les chambres d'hôtes devraient faire l'objet d'un classement individuel. Pour Luc Chatel, "la procédure de classement doit être la plus homogène possible, quels que soient les types d'hébergements", ce qui plaide en faveur d'un classement obligatoire.

Les groupes de travail devront remettre leurs travaux au secrétaire d'Etat chargé de la consommation et du tourisme avant le 15 décembre 2007. De janvier à avril 2008, la question de l'élaboration de la nouvelle procédure de classement et la définition des rôles de chacun des acteurs sera abordée, en même temps que celles liées à l'élaboration concrète du nouveau référentiel et des modifications législatives et réglementaires qui s'imposent.

lundi 5 novembre 2007

La Guadeloupe renforce sa communication pour l'hiver


Le comité du tourisme des Îles de Guadeloupe lance une nouvelle vague de communication en partenariat avec Maison de la France, entre le 31 octobre et le 1er décembre 2007, afin de renforcer sa campagne automne.
La Guadeloupe sera donc présente dans les salles de cinéma avec un spot de 22 secondes, mais aussi dans la presse gratuite 20 Minutes, Matin Plus et Direct Soir) Ainsi qu'une opération de "street marketing" autour d’une flotte de Smarts habillées aux couleurs des Îles de Guadeloupe, distribution de flyers, d’échantillons de fruits confits.
Après une semaine sur Paris, les 9 smarts seront réparties sur 19 villes (3 équipes de 3 smarts), entre le 7 novembre et le 1er décembre 2007. Cette nouvelle campagne représente un budget de 879.400 euros

vendredi 2 novembre 2007

Le Comité Regional du Tourisme est né à la Réunion

Le Comité de Tourisme de La Réunion (CTR) n’existe plus depuis fin juillet. A la place, le Comité régional, l’association “Ile de la Réunion tourisme” fera plus que de la promotion. Le secteur touristique a besoin de bien plus aujourd’hui.

L’association aura pour mission : la mise en œuvre d’actions notamment dans les domaines des études, de la planification, de l’aménagement et de l’équipement, des assistances techniques à la commercialisation, de la structuration des filières, de la structuration de l’offre, de la formation professionnelle, et le suivi des actions engagées, la coordination et la gestion des actions de promotion touristique de la destination Réunion sur les marchés locaux, nationaux et internationaux, à la demande de la Région Réunion, le suivi de l’observation touristique et, à ce titre, le portage de l’Observatoire Régional du Tourisme, et l’association peut se voir confier d’autres missions, par exemple la gestion de la future plate-forme “e-tourisme”.

Cette transformation permet d’associer le Département, les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI), les Chambres consulaires, les Conseils consultatifs et les organisations professionnelles.

Au total, le Conseil d’administration est composé de 35 membres de droit, dont 10 professionnels du secteur touristique. 34 conseillers régionaux ont désigné leurs 8 représentants en séance plénière : Marie-Pierre Hoarau (24), Emmanuel Lemagnen (22), Marie-Paule Abriska (22), Wilfrid Bertile (21), Jocelyne Lauret (20), Yvon Virapin Kichenin (20), Catherine Gaud (18), Pierre Vergès (17).

jeudi 1 novembre 2007

Le Premier guide touristique Gay de l'île de la Réunion est paru.


Certaines personnes ont peur de voir l'Ile de la Réunion devenir un nouvel Ibiza.

Selon les organisateurs de ce nouveau guide intitulé "Latitude Gay", il ne faut pas s'attendre à ce genre de possibilité.Le guide propose les 50 endroits où la clientèle touristique homosexuelle est la bienvenue dans l'île.
Selon un sondage interne, 65 % des homosexuels allant à l'Ile de la Réunion, veulent un tourisme normal et non un haut lieux de fête.
Leur clientèle cible est les couples homosexuels, hommes et femmes qui désirent visiter un lieu paradisiaque tout en fêtant un peu.

Toujours dans ce même guide, il propose 5 lieux de rencontres gays.

Il est cependant dommage que certains hôteliers et Restaurateurs de l'île considèrent encore aujourd'hui cette population Gay comme marginale et ne soient pas inscrits dans ce guide.

Il faudrait que certains d'entre eux révisent leurs jugements quelques peu discriminatoires quant à ces touristes !
Faut il rappeler que le refus de recevoir dans un établissement recevant du public peut être puni par la loi ?

Paiement des heures supplémentaires aux Cadres



Sauf forfait, les cadres ont aussi droit aux heures supplémentaires

Un cadre de haut niveau demande, dans le cadre d'une procédure de rappel de salaire, le paiement de ses heures supplémentaires ce qui, dans un premier temps, lui est refusé aux motifs :- qu'en sa qualité, il avait toute latitude pour organiser son emploi du temps,- qu'il avait, de plus, la charge d'établir les bulletins de paye et en particulier le sien.


Mais la Cour de cassation annule la première décision et revient à sa solution classique. La qualité de cadre et l'existence d'une liberté d'organisation ne suffisent pas à eux seuls à exclure le droit au paiement d'heures supplémentaires.


Il ne peut en aller autrement qu'en présence d'un forfait compensant les dépassements d'horaire résultant des impératifs de fonction exercée. A défaut de pouvoir prouver l'existence d'un tel forfait, la demande de paiement d'heures supplémentaires était justifiée.


Rappelons que seuls les cadres qui répondent à la définition des cadres dirigeants (c. trav. art. L. 212-15-1) échappent à la législation sur les heures supplémentaires, sans qu'il soit nécessaire de leur faire signer une convention de forfait.
Cass. soc. 17 octobre 2007, n° 06-41138 FD