Les Vidéos de la Chaine Voyages

samedi 29 septembre 2007

Comment atteindre l’objectif de 600 000 touristes ?

Article paru dans Témoignages le lundi 17 septembre 2007 (page 9)URL : http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=24792

Il y a quelques années, c’est La Réunion qui était citée en exemple ». Jacques Loupy, l’un des pionniers du tourisme à La Réunion se rappelle. La situation s’est inversée aujourd’hui. Guadeloupe, Martinique, Polynésie, Nouvelle-Calédonie n’ont pas à se plaindre en matière de tourisme.
C’est vrai, ils n’ont pas subi le chikungunya, mais ces Dom-Tom ont connu eux-aussi des périodes de crise, qu’ils ont surmontées.
Comment ? Dans le cadre du séminaire réunissant les partenaires du projet CEROM (Comptes Économiques Rapides pour l’Outre-Mer : AFD, Insee, Iedom, etc), une séance de présentations et d’échanges autour des outils d’analyse et de prospective du tourisme dans les économies ultramarines a été organisée à la Région.
Les différentes analyses des statisticiens n’ont pas révélé de recette miracle pour sortir le tourisme réunionnais de son sommeil. Mais les études présentées peuvent aider à définir des stratégies économiques.
Notamment, celle exposée par Nadine Jourdan de l’Insee Réunion : une analyse de l’influence du secteur touristique sur l’économie de l’île, grâce à différents scénarii de simulation. Cette analyse souligne ainsi qu’un investissement de 130 à 280 millions d’euros supplémentaires serait nécessaire pour atteindre l’objectif des 600.000 touristes par an.
130 millions d’investissement supplémentaires au moins

Cela en vaut-il la peine ? « En 2005, la Réunion avait accueilli 409.000 touristes résidant hors du département. Leurs dépenses sur le sol réunionnais étaient estimées à 308,8 millions d’euros.
En 2006, ils ne sont que 278.000 à visiter l’île. Plus de 130.000 touristes manquent à l’appel, inquiétés par l’épidémie de chikungunya.
La dépense réalisée par les touristes dans le département atteint seulement 224,8 millions d’euros, en chute de 27,2%. La dépense des touristes constitue une recette non négligeable pour l’économie de la Réunion, poursuit l’Insee. Une dépense touristique de 300 millions d’euros représente 4,7% de la consommation finale marchande des ménages réunionnais. » En fait, les dépenses des touristes irriguent l’ensemble de l’économie, les secteurs directement en lien avec les touristes (par exemple 45% des dépenses sont consacrées à l’hébergement et à la restauration), et les secteurs indirects (les fournisseurs comme les agriculteurs, les industries, les services opérationnels, etc). L’Insee estime ainsi à 29% la chute des recettes touristiques en 2006.

La baisse de croissance du PIB est évaluée à 0,7 point, soit 88,6 millions d’euros.
Définir des stratégies en fonction du tourisme affinitaire, d’agrément et d’affaire

Le Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Touristique prévoit d’accueillir à moyen terme 600.000 touristes. Bel objectif, mais La Réunion en aura t-elle les moyens ? Ou plutôt pourra t-elle se donner les moyens d’y arriver ? La loi-programme en préparation va sans doute peser dans la balance.
Malgré les nombreuses actions de promotion menées par le CTR et les collectivités, l’activité touristique n’a pas repris autant qu’espéré.

« Il faudra encore attendre quelques mois », estime Jocelyne Lauret, qui annonce cependant des actions à court terme en préparation avec la Région et la préfecture. « La Guadeloupe a du attendre six an pour la reprise », ajoute t-elle, soulignant la difficulté à réunir les conditions d’une réelle attractivité touristique, même si La Réunion ne manque pas d’atouts. L’étude de l’Insee confirme que l’objectif des 600.000 touristes semble peu réaliste à l’horizon d’un an. Ce flux touristique apporterait 450 millions de recettes au secteur d’activité.

Mais il faudrait pour cela développer les capacités d’accueil, entre 1800 et 2000 chambres supplémentaires. Soit une dépense d’investissement comprise entre 130 et 280 millions d’euros.
Edith Poulbassia

Le cycle de vie d’un produit touristique

Investir pour développer la capacité d’accueil ne suffira pas à faire venir les touristes. Il faut penser en termes de types de touristes : affinitaire, d’agrément, d’affaire. Thomas de Gubernatis (IEDOM) a présenté une étude du secteur touristique en Guadeloupe, d’après l’hypothèse de l’existence d’un cycle de vie du produit touristique : phase d’exploitation, de développement, de consolidation, de stagnation, puis de déclin.

Un déclin qui pourrait être suivi d’un redémarrage de l’activité, à condition de rajeunir le produit.
Ce qui semble se produire pour la Guadeloupe (DOCUP 2000-2006, défiscalisation pour la rénovation des hôtels, continuité territoriale), après l’effondrement de la croisière, de la plaisance, du taux d’occupation des hôtels, bref des activités touristiques. Appliqué à La Réunion, ce cycle de vie (dit de Butler) laisse apparaître cinq phases : de 1889 à 1990 phase d’exploitation, phase de développement jusqu’en 1996, de consolidation de 1997 à 2000, de stagnation de 2001-2003, de déclin à partir de 2005. L’Insee a ensuite appliqué ce schéma à chaque type de tourisme.
l en ressort que le tourisme d’agrément est celui qui est le plus difficile à capter. L’exemple de la Polynésie Française peut redonner espoir à la Réunion : le secteur touristique y a connu deux cycles de vie juxtaposés en 25 ans, de 1980 à 1992 et de 1992 à aujourd’hui. Tant qu’à la Nouvelle-Calédonie, qui n’a pas à se plaindre de l’afflux de touristes, elle doit faire face aux succès rencontré avec les croisiéristes. Inconvénient : ce sont des touristes qui dépensent moins que les touristes de séjour.

vendredi 28 septembre 2007

Les Hôtels Guadeloupéens se refont une beauté

Alors que la haute saison touristique démarre le 20 octobre en Guadeloupe, les professionnels de l’hôtellerie multiplient les travaux d’embellissement.
Outre la réparation des dégâts provoqués par le passage de l’ouragan Dean, le 17 août dernier, les hôteliers cherchent également à monter en gamme ou plus simplement à rénover l’existant. Dès le lendemain du passage de l’ouragan Dean sur la Guadeloupe, les professionnels de l’hôtellerie ont commencé à réparer les dégâts.

Ce sont principalement les côtes sud de la Grande-Terre qui ont été touchées, là où sont concentrés la majorité des hôtels.
Dans plusieurs établissements, l’immobilier n’a pas été atteint, mais il va falloir reconstruire les digues de protection ainsi que les plages qui ont été emportées par la mer. “Nous serons prêts dans les temps”, lance Daniel Arnoux de la chaîne Des hôtels et des îles. Dans le groupe, d’énormes efforts ont par ailleurs été consentis.
L'hôtel La Toubana (Sainte-Anne, sud Grande-Terre) devrait ainsi obtenir une 4e étoile. L’établissement est désormais doté d'une salle de fitness, d'une terrasse privée et d'un jacuzzi orienté vers la mer.

Dans un autre hôtel du groupe, le Créole Beach (Gosier, sud Grande-Terre), un spa est annoncé pour le mois de février 2008.
Non loin du Creole Beach, au Karaïbes Hôtel, l’ensemble de l’établissement de 66 chambres a été rénové et monte un peu en gamme. Chaque chambre propose désormais à la clientèle la climatisation, un téléviseur, un téléphone avec accès à l'international, un réveil matin, un coffre, la possibilité d’avoir un réfrigérateur ainsi qu’une douche ou une baignoire.Blue Seasons Hôtels poursuit également une politique de rénovation.

Après l’Arawak (ex-Framissima) en 2006, la réfection du Fleur d'Epée (ex-Novotel), tous deux au Gosier, est prévu pour l’année prochaine. Un centre de thalassothérapie est également annoncé pour novembre 2008 au domaine de l'anse des Rochers (Sainte-Anne, sud Grande-Terre).Enfin à Deshaies (Nord Basse-Terre), le Fort Royal devrait ouvrir au public avant la fin de l’année.

Avec l’aide de la Région Guadeloupe, propriétaire des lieux, le voyagiste suédois Langley Travel a consacré 15 millions d’euros à la rénovation. Le groupe Langley s'est engagé à exploiter l'hôtel 42 semaines par an.
Il affrétera un charter hebdomadaire depuis Copenhague, au Danemark. C’est une clientèle scandinave, moyenne et haut de gamme, fidélisée autour de formules vacances sportives et gastronomiques qui est visée.
Au-delà de ces 42 semaines, la clientèle locale et hexagonale assurera le remplissage.

Kalenda Martinique : L'attente se poursuit

Le tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre rendra sa décision le 4 octobre prochain sur la poursuite ou non des activités des hôtels Kalenda Resort de Guadeloupe et Martinique.

Les juges ont examiné les quatre offres de reprise durant plus de huit heures. Les magistrats du tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre se sont accordé un délai de 15 jours pour se déterminer sur les quatre offres de reprise des hôtels Kalenda de Guadeloupe et Martinique.

Elles émanent du groupe martiniquais Monplaisir, du groupe Cadjee (présent dans le domaine hospitalier), du groupe Dubreuil (propriétaire d’Air Caraïbes) et de la Cocoteraie, un hôtel de Saint-François (sud-est de la Grande-Terre).

Le Kalenda Resort a été placé en redressement judiciaire le 24 mai dernier. En avril 2005, le groupe Kalenda avait racheté les anciens hôtels Méridien de Guadeloupe et Martinique, considérés comme les fleurons de l’hôtellerie aux Antilles.

Kalenda gérait déjà ces deux structures depuis décembre 2002. L’objectif était de passer les établissements de 3 à 4 étoiles.

Actuellement fermés, les deux hôtels devaient initialement rouvrir en novembre prochain sous l’enseigne Radisson. Mais les travaux de rénovation n’ont pas été effectués. Les 97 employés ont été placés en chômage partiel. En Guadeloupe, le conseil régional a apporté une aide de 370 400 euros s’élevant à 50 % du paiement des salaires impayés depuis 4 mois.

Formation à l'hôtellerie flottante à Tahiti

Une équipe de huit jeunes stagiaires en formation à l'hôtellerie flottante a participé de manière originale, jeudi matin, à la Journée du tourisme organisée à Papeete.

A bord d'un voilier amarré au quai de la place Vaiete, ils accueillaient les visiteurs curieux de connaître cette formation professionnelle et les perspectives d'emploi qu'elle ouvre.La CCISM (Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers) et le SEFI (service de l'emploi, de la formation et de l'insertion professionnelle) ont mis en place, cette année, une formation spécifique aux métiers de l'hôtellerie flottante.

A l'occasion de la Journée mondiale du tourisme, l'équipe actuellement en formation a eu l'idée originale de présenter ce cursus professionnel à bord d'un voilier amarré au quai de Vaiete, à deux pas du Fare Manihini, siège du GIE Tahiti tourisme.

Huit futures hôtesses, marins mais surtout "ambassadeurs du fenua" (le pays, en tahitien) participent ainsi à la JMT dans le cadre d'un stage pratique qui se termine la semaine prochaine.

Dela viande destinée aux animaux vendue en restauration rapide !

Au cours des deux dernieres annees, en Allemagne, ce sont des milliers de tonnes de viande avariée, périmée ou de qualite inférieure qui ont été saisies.

Le dernier cas remonte a quelques semaines, en Baviere, ou 200 tonnes de "viande K3", c'est-a-dire de la viande destinée a l'alimentation animale et non humaine, ont été frauduleusement ré-étiquetées pour être vendues en restauration rapide.

Pour remedier à cette commercialisation illégale de viande impropre à la consommation humaine, des scientifiques deLeipzig développent actuellement une nouvelle méthode de marquage colore des déchets d'abattage.

La viande de categorie K3 n'est, en principe, pas porteuse de germes mais impropre a la consommation humaine : elle doit exclusivement entrer dans la composition d'aliments pour animaux domestiques carnivores (chiens et chats).
Le marquage, de maniere visible, de la viande de categorie K3 c'est-à-dire des déchets d'abattage, devrait éviter toute mauvaise utilisation, intentionnelle ou non, de ce type de viande.

jeudi 27 septembre 2007

Nouveau Plan Social chez Apavou

De source sûre nous apprenons que le Groupe Apavou, prépare un nouveau plan social sur l'hôtellerie à la Réunion.

Après celui qui a eu lieu il y a quelques mois, après la crise du chikunguya ( et sans doute justifié en partie par celle ci),et qui a privé d'emploi plus de 100 employés, le nouveau plan prévoirait la suppression d'une dizaine de postes et principalement dans l'ouest de la Réunion.

Une réunion du Comité Central d'Entreprise doit avoir lieu à ce sujet dans les tous premiers jours d'octobre.

On pourrait s'interroger sur les annonces faites par le Président du Groupe il y a quelques semaines et concernant les finances du Groupe.

Résultats positifs et satisfaisants pour l'année 2006, investissements massifs à l'île Maurice où 4 nouveaux établissements vont voir le jour, recapitalisation de 106 millions d'euros grâce à la cession de divers actifs immobilier etc...

Il est difficile de croire que c'est la situation économique globale du Groupe qui motive ce nouveau plan social !

La Direction des Ressources Humaines du Groupe n'a pas voulu répondre à nos appels lorsque nous avons demandé des précisions complémentaires...
A suivre donc

lundi 24 septembre 2007

Nouveaux Textes applicables au 01/10/07 concernant les heures supplémentaires

Bonjour,

Les nouveaux textes concernant les réductions de charges sur les heures supplémentaires ou complémentaires sont en ligne sur http://www.jurishotels.com, sur la page d'accueil cliquez sur les nouvelles informations mises en ligne le 24/09/2007.

A bientôt

L'équipe de Jurishotels

vendredi 21 septembre 2007

Découvrez L'Outre Mer

Découvrez l’Outre-Mer, du golfe du Saint-Laurent aux Terres australes et antarctiques en passant par les Antilles, la Guyane, l’océan Indien et l’océan Pacifique.
Pour chacun de ces territoires, le site du ministère de l’Outre-Mer propose d’en découvrir notamment la géographie, l’histoire mais aussi l’économie et la société. Des informations sur la vie pratique sont également disponibles : dessertes aérienne et maritime, décalage horaire, téléphone, monnaie...
Liens contextuels
Ministère de l’Outre-MerA la découverte de l’Outre-Mer

Lieux de vacances pour les personnes handicapées

Le ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité relaie notamment le site www.guide-accessible.com qui met à disposition des internautes un guide de voyage pour personnes handicapées.
Ce guide, répertoriant de nombreux sites en France métropolitaine, propose aussi des adresses en Outre-Mer, en Belgique, en Espagne et aux Pays-Bas. Toutes les installations adaptées, en particulier pour les logements, sont détaillées et illustrées par des photographies.
La loi handicap du 11 février 2005 affirme la volonté d’associer les personnes handicapées à la vie dans la cité, fixant ainsi des délais de 3 à 10 ans pour la mise en accessibilité des logements, des espaces publics et des transports.
Liens contextuels
Ministère du travail, des relations sociales et de la solidaritéLes lieux de vacances accessibles
Ministère du travail, des relations sociales et de la solidaritéLa maison départementale des personnes handicapées
Vie-publique.frLoi handicap du 11 février 2005

Arrêt Maladie : Les horaires de sorties

En cas d’arrêt de travail, les malades pour lesquels le médecin autorise les sorties doivent rester présents à leur domicile de 9 heures à 11 heures et de 14 heures à 16 heures (sauf en cas de soins ou d’examens médicaux).

Le médecin peut néanmoins, par dérogation, autoriser les sorties libres durant ces plages horaires. Dans ce cas, il porte sur l’arrêt de travail les éléments d’ordre médical le justifiant. C’est ce qu’indique un décret publié au Journal officiel du vendredi 14 septembre 2007.

Jusqu’à présent, c’était le médecin qui fixait librement les plages horaires de sorties autorisées sous réserve de ne pas excéder 3 heures consécutives.
http://www.service-public.fr/actualites/00624.html

mardi 18 septembre 2007

Nouveaux textes

Bonjour,

De nouveaux textes de lois et des jurisprudences intérressantes ont été déposées sur le site http://www.jurishotels.com/.
Inscrivez vous comme membres, c'est entièrement gratuit ! Vous pourrez avoir accès aux dernières évolutions de la législation en matière de tourisme, d'hôtellerie et de restauration.
Les textes du jours concernent :

Le maintient du salaire pendant une formation
La clause de mobilité
L'embauche d'un salarié étranger

Bonne lecture à tous

L'équipe de Jurishotels

Elections : attention au dépôt tardif des listes de candidats

L’élection des délégués du personnel et du Comité d’Entreprise doit être précédée de l’invitation des organisations syndicales représentatives à négocier un protocole d’accord préélectoral.

Par ce protocole, l’employeur et les syndicats se mettent d’accord sur la répartition du personnel entre les collèges électoraux, la répartition des sièges entre les différentes catégories de personnel, et les modalités d’organisation et de déroulement des opérations électorales (dates et heures de dépôt des candidatures, dates du scrutin, nombre de bureaux de vote, vote par correspondance…)

L’employeur peut refuser une liste de candidats si le dépôt intervient après l’expiration du délai prévu par le protocole d’accord. Ce refus est souvent justifié par la perturbation occasionnée par un dépôt tardif de liste.Qu’en est-il lorsque le retard est minime ? Le syndicat peut-il se voir refuser sa liste ?

L’histoire :

Dans le cadre des élections des délégués du personnel et du Comité d’Entreprise, un protocole d’accord préélectoral a été signé entre un employeur et des syndicats. Ce protocole prévoyait que les listes de candidats devaient être déposées au plus tard le 12 juin à 14 heures. Le 12 juin à 16 heures, l’employeur a refusé le dépôt d’une liste émanant d’un syndicat compte tenu du dépôt tardif de celle-ci. En effet, le syndicat avait remis cette liste 2 heures après l’horaire indiqué au protocole.Suivant la procédure du protocole, l’élection s’est tenue dans l’entreprise.Contestant ce refus de liste et arguant que le dépôt tardif de la liste n’avait pas troublé le déroulement du scrutin, le syndicat a saisi le Tribunal de Grande Instance afin de faire annuler les élections.

Ce que disent les juges :

Les juges constatent que le syndicat, qui a déposé tardivement sa liste, était signataire du protocole qui fixait une date et une heure limite de dépôt de liste. Ce protocole s’imposait donc au syndicat. L’employeur était de ce fait en droit d’écarter cette liste.

Ce qu’il faut retenir :

En dehors de l’hypothèse où l’employeur peut refuser une liste quand le dépôt intervient tardivement et perturbe le bon déroulement du scrutin, il peut également écarter une liste quand le syndicat, qui la dépose, est également celui qui a signé le protocole.
Le syndicat est tenu de respecter l’accord qu’il a lui-même négocié.
Arrêt de la Chambre sociale de la Cour de cassation du 23 mai 2007. N° de pourvoi : 06-60197

http://www.juritravail.com/vie-en-entreprise

lundi 17 septembre 2007

Le Tourisme sera-t-il touché par cette annonce ?

PARIS (AFP) - La Martinique et la Guadeloupe sont "empoisonnées" par les pesticides, affirme le cancérologue Dominique Belpomme, auteur d'un rapport qui sera rendu public mardi à l'Assemblée nationale, dans un entretien à Aujourd'hui en France/Le Parisien paru lundi.

"Les expertises scientifiques que nous avons menées sur les pesticides conduisent au constat d'un désastre sanitaire aux Antilles", estime le professeur à l'hôpital George-Pompidou, selon qui, "il s'agit d'un véritable empoisonnement de la Martinique et de la Guadeloupe".

D'après le cancérologue, qui a conduit récemment une mission scientifique dans ces deux départements d'Outre-mer pour mesurer les conséquences de l'usage massif de pesticides par l'agriculture antillaise, "l'empoisonnement concerne le sol et l'eau"

Parmi les produits incriminés figurent "le chlordécone, le paraquat (interdit très récemment) et plusieurs dizaines d'autres pesticides utilisés dans des conditions opaques", explique le professeur Dominique Belpomme.

Il a constaté que le taux des cancers de la prostate est "majeur" aux Antilles mais que les scientifiques n'ont "pas encore la preuve épidémiologique" qu'ils sont "liés au chlordécone", un produit que "la France a interdit en 1990 sur son territoire, sauf... aux Antilles", a-t-il précisé.

Modification des arrêts de travail

LEMONDE.FR avec 15.09.07 17h28

Les règles encadrant les sorties autorisées à un malade bénéficiant d'un arrêt de travail à son domicile ont été considérablement assouplies par un décret publié vendredi 14 septembre au Journal officiel.
Si les sorties sont autorisées par le médecin, le patient sera simplement tenu de rester à son domicile de 9 à 11 heures et de 14 à 16 heures, de façon à permettre les contrôles de la Sécurité sociale (sauf en cas de soins ou d'examens médicaux). Jusqu'à maintenant, il ne pouvait sortir que durant des plages horaires fixés par le médecin, lesquelles, jusqu'à la fin de 2006, ne pouvaient excéder trois heures consécutives par jour.
"DES MILLIERS DE FORMULAIRES AU PILON"
Le médecin peut même dispenser dorénavant le patient de l'obligation de rester à son domicile deux heures le matin et deux heures l'après-midi, mais "dans ce cas, il porte sur l'arrêt de travail les éléments d'ordre médical le justifiant". Il peut aussi, comme par le passé, interdire toutes les sorties s'il estime que l'état de santé de son malade ne les permet pas.
Le syndicat de médecins Espace généraliste s'est félicité samedi dans son bulletin d'information de ces assouplissements, qu'il avait réclamés, mais constate que du fait de ces changements, "des milliers de formulaires d'arrêts de travail vont de nouveau aller au pilon".

vendredi 14 septembre 2007

Offre d'emploi exclusive JOBHOTELS

Recherche directeur(trice) d'hôtel confirmé(e), parfaitement bilingue (anglais/français)
Expérience Afrique serait un plus
Célibataire ou marié sans enfant

Pour hôtel d'affaires - 3 étoiles- 52 chambres - ouverture 2006
Bar ,restaurant
Situé Centre ville dans capitale économique du Cameroun
T.O. 90% depuis l'ouverture, clientèle à 50 % anglophone
Personnel formé

A pourvoir de suite (délai maxi 3 mois)
Statut expatrié - rémunération motivante
Débutant s'abstenir
Adesser CV avec photo à l'adresse mel ci-dessous
qui transmettra

pclerbout@yahoo.fr

lundi 10 septembre 2007

Apavou abandonne t il l'hôtellerie Réunionnaise ?

Le groupe Apavou annonce la construction de quatre hôtels suppélmentaires à l'île Maurice.

Troisième groupe hôtelier mauricien en termes de chambres, immédiatement derrière Sun Resorts, il gère un parc de 1 015 chambres.

Son président-directeur général, Armand Apavou, prévoit un hôtel d’affaires à Ebène et de nouveaux établissements au Morne, à Balaclava et à Poste-Lafayette.

Ces projets doivent se concrétiser de 2008 à 2011.

Armand Apavou a aussi annoncé une refonte des activités de son groupe, orchestrée par une nouvelle équipe de gestion.

Elle sera dirigée par Diane Cros et Mahen Rajkumar. Le groupe s’intéresserait également à l’Integrated Resorts Scheme.

mercredi 5 septembre 2007

Quelques infos du jour

Les sites http://www.jobhotels.net et http://www.jurishotels.com ont été mis à jour avec de nouvelles annonces pour Jobhotels et de nouvelles jurisprudences concernant vos collaborateurs sur Jurishotels.
Un hôtel de 150 chambres au Cameroun recherche d'urgence un Responsable hébergement. Ecrire à pclerbout@yahoo.fr
Un hôtel club de la Martinique recherche d'urgence un Directeur de la restauration.
Ecrire à lecuyer.ph@orange.fr

Bonne navigation sur nos sites

http://www.servhotels.com
http://www.asforad.com
http://www.jobhotels.net
http://www.jurishotels.com