
Le tourisme sexuel et l'exploitation sexuelle sur les enfants prennent de l'ampleur à Madagascar. Conscient du danger menaçant, un comité ad hoc met en place des activités de prévention pour lutter contre le fléau.
Ainsi, mercredi après-midi, les membres de ce comité présidé par le chef de région, Guy Doslain Arvely, avec le directeur du Tourisme, Virginie Razafindravola, ainsi que le commissaire Damy Talily, chef de la Police judiciaire, ont réuni les gérants et les responsables des différents hôtels, cybercafés, bars, boîtes de nuit et restaurants à la Maison de la Culture.
Le procureur, présent à cette réunion, a surtout rappelé les dispositions pénales sur le tourisme sexuel et l'exploitation sexuelle des mineurs. «Cette réunion est une action de sensibilisation, d'information et de rappel des lois. Les réceptionnistes pourront être accusés de complicité avec le touriste sexuel, s'ils acceptent, favorisent ou tolèrent l'entrée des mineurs dans les chambres avec les clients», explique-t-il.Les activités de prévention s'étaleront sur 45 jours, mais elles seront toujours effectives tout au long de l'année.
Elles s'accompagneront de mesures de répression. Tout comme les cas des chambres d'hôtel ou des bars, les gérants de cyber devront effectuer un contrôle strict sur le site sur lequel le client (mineur) surfe.
Le directeur du Tourisme a ainsi dénoncé des cas de mineurs surfant sur des sites pornographiques ou regardant des films X. Ou encore des travailleuses du sexe encore adolescentes occupant les chambres d'hôtel. L'accès des boîtes de nuit est réservé exclusivement aux personnes de plus de 18 ans.
4 commentaires:
- les touristes sexuels qui vont passer à l'acte dans une situation spécifique. Des touristes sexuels occasionnels qui n'ont pas vraiment de préférences sexuelles pour les enfants et qui n'organisent pas leur déplacement dans l'intention d'abuser d'un enfant. 33% d'entre eux ont entre 40 et 50 ans. Ils viennent des pays occidentaux, mais aussi du Japon, de la Corée, de l'île Maurice, de la Réunion, de l'Inde ou du Pakistan. Ils sont issus de toutes les classes sociales et nombreux sont mariés et pères de famille.
Cela a fais débat la semaine derniere dans les journaux de Maurice!,j'aimerais vos avis.
Alors mon avis : Pour bien sur car je trouve on est trop arriere a ce sujet (pas de videotheque avec des films porno(enfin si ,mais clandestinement) , si on est attrape, amende a paye , ni de magazines a caratere pornographique) je trouve tout cela aberrant et completement debiles. Je suis pour le striptease et pour des loisirs "sexe" , mais dans la limite des choses, faut pas que nos touristes , viennent ici rien que pour ca !!!Je ne veux pas non plus ,que mon pays soit dans la liste des pays ou il y'a du "tourisme sexuel " et ou la , y'a un gros probleme avec les mineures .... Non !!!comme il ya aussi de la pauvrete ici , je n'ai pas envie de voire des petites filles ou des petits garcon tombaient dedant.
Mais d'accord pour liberer certains tabous .
Des affiches sont présentes dans les hôtels de Madagascar, où j'ai séjourné la semaine dernière.
On y voit une petite fille derrière un grillage et le texte dit
" Les enfants ne sont pas des souvenirs touristiques".
Pourquoi ne pas faire la même chose à la Réunion ou à Maurice ?
Je voudrais remercier l'équipe de ce blog d'avoir soulevé ce problème. Cependant, en ma qualité de Directeur d'une Résidence Hôtelière à la Réunion,je peux affirmer que malheureusement ce sont souvent de jeunes Mauriciennes ou Comoriennes qui se prostituent à la Réunion, pour fuir leur condition de pauvreté.Des majeurs viennent louer des studios pour elles, et elles y amènent des clients. Suis je responsable de complicité de proxénétisme pour cela ?
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