Dans cet océan Indien en plein essor, où des marchés pointus affinent et boostent le marché global de l'exotisme balnéaire (Seychelles-nature, Madagascar-aventure, Maurice-luxe), la Réunion fait grise mine.
Après avoir essuyé de plein fouet l'épidémie de chikungunya, le département français a vu le nombre de ses visiteurs chuter de manière vertigineuse : 430 000 en 2004, 279 000 en 2006.
Aujourd'hui, l'île Intense se relève doucement (+ 10 % de voyageurs ces six derniers mois), mais elle a du mal à se tailler une place face à ses voisins : pas de lagon fabuleux à promouvoir, une hôtellerie poussive et des salaires autrement supérieurs à ceux des employés malgaches (80 eur en moyenne...).
Mais, là encore, le « cousin mauricien » se tient en embuscade.
Naïade vient de racheter Les Villas du Lagon, meilleur hôtel de l'île.
Thierry Macquet, directeur marketing du groupe hôtelier, est ambitieux : « Nous conformerons ces hôtels à nos standards d'excellence. Ensuite, nous développerons les combinés Réunion-Maurice pour proposer à nos clients un volet plus actif à leur séjour. La Réunion offre un volcan, des treks, idéal avant une semaine de farniente sur nos plages ! »
Peut-être La Réunion trouvera-t-elle sa place comme antichambre sportive de l'île Maurice. Dur retour à la réalité pour le département français.
En 1968, c'est-à-dire hier, Maurice était encore considéré comme un pays en voie de développement.
mercredi 24 octobre 2007
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