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samedi 29 mars 2008

L’hôtel Tamassa licencie…



L’hôtel de Tamassa, qui a ouvert ses portes récemment, a licencié plusieurs personnes au début du mois. Cette situation exaspère certains habitants qui déclarent ne pas pouvoir profiter du développement qui se fait dans la région.

Pourtant, tout avait bien commencé... La direction de l’hôtel avait offert une formation spécifique à un groupe d’habitants de la région. Ils avaient suivi plusieurs séances de formation à Chemin-Grenier en octobre dernier. Lors de cet exercice, plusieurs personnes avaient été formées pour être des valets et des femmes de chambre et quelques jours avant l’inauguration de l’hôtel elles ont même travaillé pendant un temps avant d’être licenciées. L’une des licenciées, mère de plusieurs enfants, explique qu’elle croyait que c’était la lumière au bout du tunnel après avoir longtemps galéré, mais ce n’était qu’une illusion. «J’étais vraiment contente. Je me donnais à fond pour le nettoyage pour accueillir les clients avant l’ouverture. Je suis très déçue», dit-elle.

Les licenciés ne veulent pas parler ouvertement. Ils gardent l’espoir qu’un jour, au moins un des hôtels de la région fera appel à eux une nouvelle fois. «Pa met nou nom. Sinon pa pou gagn travail enkor», déclare l’un d’eux. Ils accusent l’hôtel d’avoir agi injustement envers eux. Selon eux, c’est parce que l’hôtel Les Pavillons, du même groupe que l’hotel Tamassa, est en rénovation qu’ils ont été licenciés.

Ils affirment que le groupe Naïade a préféré transférer les employés de Les Pavillons qui étaient en chômage technique à Tamassa et le groupe n’a pas gardé les nouveaux-venus.

L’hôtel Les Pavillons est en rénovation depuis plusieurs mois: il sera de nouveau opérationnel en octobre. Dans la lettre de licenciement, la direction de Tamassa donne une autre explication. Elle affirme que la direction n’est pas satisfaite du rendement des employés malgré la formation et les conseils qu’ils ont reçus. Les anciens employés ont reçu leur dernière paie à la fin du mois.
Patrick ST PIERRE

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