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samedi 22 décembre 2007

Maurice a commis l’erreur de ne pas faire suivre son développement par une augmentation importante de ses capacités de captage et de stockage d’eau.


«Nous avons investi Rs 38 millions pour avoir une unité de dessalement d’une capacité de 800 000 litres d’eau par jour pour alimenter les hôtels «Le Paradis» et «Dinarobin» au Morne», indique Mathieu Rivet, ingénieur du groupe Beachcomber.

Ces deux hôtels ne consomment pas beaucoup plus de 800 000 litres d’eau par jour. Ils achètent, en fait, 500 000 litres d’eau chaque jour de la CWA. Ces derniers temps, l’eau de cet organisme s’est faite de plus en plus rare au Morne et les deux hôtels du groupe ont dû avoir recours à l’eau que vendent certains particuliers dans des camions-citernes. Une eau qui coûte beaucoup plus cher et dont la provenance est toujours inconnue. Beachcomber n’a pas voulu se passer entièrement de l’eau de la CWA. Histoire de ne pas mettre tous les oeufs dans un même panier. «On ne sait jamais. En cas de panne de l’unité de dessalement, il faut que nous ayons une source alternative», explique l’ingénieur Mathieu Rivet.

Tel n’est pas le cas du groupe Naïade. En effet, pionnier dans le secteur du dessalement de l’eau de mer à Maurice, ce groupe a installé une première unité à l’hôtel «Les Pavillons» en 2005. Cet hôtel est autosuffisant en eau potable depuis cette date.

Le «Tamassa», nouvellement construit à Bel Ombre, est également doté d’une unité de dessalement d’eau de mer. «Nous comptons doter bientôt tous nos six hôtels d’une unité de dessalement d’eau de mer. Ils seront tous autosuffisants.» En sus de l’utilisation de l’eau dessalée, les hôtels ont normalement recours à l’eau qu’ils sont obligés de retraiter pour les besoins d’irrigation.

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